Le sténopé met en lumière le champ des possibilités de la photographie. Non pas par une approche uniquement technique, mais en mettant en avant sa vision sensorielle et personnelle de l’image. Écrire une photographie aussi déconcertante dans sa forme est intriguant. Elle cache trop souvent de l’insolite presque inaccessible au premier regard. L’histoire se donne dans la temporalité narrative parfois bien plus tard que sa création. Tout est question de lenteur, il faut accepter la patiente patience. L’espace, la lumière, la réflexion, l’imagination compte plus que tout. En se libérant de la technique relative et contemporaine, c’est le retour à l’essentiel. Quand le plaisir se joue entre lumière et noir profond, la danse des gris est.